Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Telle est la question.
- chezmadi
- 31 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 févr.
Autrefois, l’être humain travaillait pour vivre, et par « travailler », j’entends « subvenir à ses besoins » en chassant, cultivant la terre, etc. Ce travail n’était pas le travail tel que nous le concevons aujourd’hui mais une activité indispensable à sa survie. Avec l’invention du travail moderne, les individus en sont venus à vivre pour travailler. Sans emploi et sans revenu, ils se retrouvent sans rien.
Nous sommes alors tous entrés dans un engrenage : travailler davantage pour payer davantage. Résultat ? Les gens n’ont plus le temps de vivre pleinement leur vie ou ne prennent plus ce temps. Ils sont happés par leur travail, devenant des « esclaves » de leur activité professionnelle et se rendent malades à cause de la pression qu’ils vivent au quotidien.
Je connais de nombreuses personnes qui continuent de travailler pendant leurs vacances, car elles me disent que, si elles déconnectent vraiment, elles se retrouveront avec trois fois plus de travail au retour de vacances et donc trois fois plus de stress. Quel système aberrant a-t-on construit vous ne trouvez pas ? Prendre des vacances sans être vraiment en vacances…. C’est comme les personnes qui travaillent à temps partiel. Les statistiques démontrent qu’une personne travaillant à 80%, travaille en fait à 100% parce que dans certaines entreprises, le fait d’avoir un jour de congé dans la semaine peut-être pénalisant. Mais est-ce vraiment cela, la vie ? Est-ce la vie que vous souhaitez mener ? Si votre réponse est oui, alors inutile de lire la suite. Mais si votre réponse est non, je vous invite à continuer.
Si ce mode de vie ne vous convient pas, que pourriez-vous mettre en place pour ne plus vivre pour travailler mais travailler pour vivre ? Et pourquoi ne pas aller encore plus loin et remplacer le mot « travailler » par : trouver une activité épanouissante dans laquelle vous excellez et qui vous permet d’être rémunéré ? Oui, je suis persuadée que c’est possible de se lever chaque matin sans se dire : « Encore une journée de travail » mais plutôt : « Super, aujourd’hui, je vais faire ce que j’aime, ce pour quoi je suis doué, ce qui me passionne et résonne avec tout mon être, tout en apportant du bien aux autres – et en étant payé pour cela. »
Non, je ne vous vends pas du rêve. Non, je ne vous mens pas. Peut-être suis-je perçue comme naïve par certains, mais je ne pense pas que cela soit le cas. C’est plutôt notre société qui voudrait nous faire croire que cette vision est irréaliste, voire impossible. Pourtant… je reste convaincue que chacun d’entre nous a quelque chose d’unique à apporter sur cette terre, des compétences et des talents qui lui sont propres et qu’il peut mettre au service des autres – tout en étant rémunéré pour cela.
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